La personne qui part travailler à l’étranger en tant qu’expatriée relève obligatoirement du système de sécurité sociale de l’Etat de travail.
Elle peut alors :
- Estimer que ce système de protection sociale locale est suffisant ;
- Souscrire en plus à des assurances privées ;
- Garder le lien avec la sécurité sociale française en plus du système local et souscrire à la Caisse des Français de l’Etranger (CFE)
- Partir dans le cadre d’un détachement (sous conditions liées tant au salarié qu’à l’employeur)
Associés aux partenaires de la CFE, il est possible d’avoir à l’étranger une protection sociale équivalente à celle de la France.
De façon très schématique, il y a trois options qui se présentent pour un français qui partirait à l’étranger. Quand on part à l’étranger, on quitte la France et on cesse d’appartenir au système français, mais on trouve bien évidemment le système de sécurité sociale du pays où l’on installe sa résidence.
La première option consiste à se satisfaire de la sécurité sociale de son nouveau pays de résidence. C’est une option tout à fait envisageable si cette sécurité sociale est d’un niveau satisfaisant.
C’est le cas par exemple dans un certain nombre de pays d’Europe, mais pas tous. Si cette option n’est pas satisfaisante, il existe d’autres options.
La deuxième option est de faire appel à des assurances privées. En matière de retraite, cela signifie des systèmes par capitalisation et épargne. On perd évidemment la continuité avec le système français où on a pu commencer à cotiser. En matière de maladie, ce seront des assurances santé qui malheureusement n’auront pas l’avantage d’être coordonnées avec la sécurité sociale française.
Il existe une troisième option qui consiste à garder le lien avec la sécurité sociale française par deux possibilités : la première est celle du détachement qui suppose qu’un employeur français vous envoie à l’étranger et qu’il accepte de cotiser au système obligatoire français ; ou alors, la deuxième possibilité est de faire appel aux assurances que proposent la CFE qui offrent trois assurances : une assurance maladie, une assurance accident du travail et maladie professionnelle et une assurance retraite. Ces assurances ayant l’avantage d’être complètement coordonnées avec celles de la sécurité sociale obligatoire en France pour éviter les pertes de droit.
Associés aux prestations que peuvent offrir un certain nombre de partenaires de la CFE (mutualistes, privés, institutions de prévoyance ou de retraite complémentaire), il est donc possible de reconstituer à l’étranger une protection sociale tout à fait équivalente à celle que l’on pouvait avoir en France avant son départ.